financer start up

Comment financer ma start up? – Partie 1

Chaque personne, avec une idée de produit ou de service technologique à fort potentiel de développement, se pose inévitablement cette question à un moment de la genèse de son projet. Selon le contexte personnel de chaque créateur en puissance, il existe de nombreuses solutions pour lever les fonds nécessaires au lancement de son concept, puis de sa montée en charge commerciale. 

Dans les premiers mois de votre business, vous allez très certainement avoir recours à l’autofinancement associé avec une recherche de fonds auprès de votre famille et de vos amis. Le recours au Love Money permet d’obtenir un financement à taux préférentiels ou en contrepartie de parts dans l’entreprise sans trop diluer votre participation. Vous pourrez compléter la phase de pre-seed avec une campagne de crowfunding ou en faisant valoir vos droits à l’ACCRE auprès de Pôle Emploi. Ce capital de départ vous permet d’avancer la mise au point de votre produit, de breveter votre invention, voire, de trouver vos premiers clients. 

Une fois la phase de pre-seed passée, il est temps de professionnaliser votre démarche afin de solliciter les subventions publiques, de postuler aux dispositifs aides instaurés par la BPI ou d’ouvrir votre tour de table à des investisseurs extérieurs spécialisés dans l’entrée dans le capital des start-up lors de leur phase d’amorçage. 

Constituez un dossier de financement complet et vendeur

Pour financer sa start-up, il est indispensable de préparer l’ensemble des documents et études qu’attendent les organismes financeurs et vos investisseurs potentiels. 

Vous allez donc investir beaucoup de temps, et sûrement une partie substantielle de votre capital de démarrage, dans la constitution de votre dossier de financement. Selon le secteur d’activité, l’état d’avancement de votre projet, le côté innovant de votre start-up et la qualité perçue de votre capacité et de celles de vos associés de mener à bien son développement, le montant exigé de votre apport personnel, de vos co-financeurs et des garanties pourra varier. 

Pour maximiser vos chances d’obtenir les fonds nécessaires, vous allez présenter un dossier qui comporte les éléments suivants : 

  • une étude de marché sérieuse et approfondie qui démontre le potentiel de votre produit ou concept et met en lumière les opportunités et les risques à prendre en compte ;
  • un business plan détaillé qui repose sur les données issues de l’étude de marché et inclus une analyse des risques ;
  • un plan financier réaliste ;
  • une présentation de votre projet, de son état d’avancement, de ses différentes phases de développement et son caractère réellement innovant ;
  • un programme d’attribution des fonds levés basés sur les besoins spécifiques de la phase à financer. Cela permettra de renforcer la pertinence de votre demande en mettant en lumière la nature des risques qu’implique le financement de votre société.

Une fois ce dossier financier constitué, vous allez le présenter aux organismes financeurs, aux business angels ou aux fonds d’investissement susceptibles de vous octroyer les aides, les subventions, les crédits souhaités ou d’entrer dans votre capital. Pour ce faire, vous pouvez leur remettre en main propre ou héberger l’ensemble des informations rassemblées dans une data room créée pour l’occasion. 

Adaptez votre demande de financement à la phase de développement de votre start-up

Le détail des éléments de votre dossier de financement et le montant des sommes récoltées va naturellement dépendre de la maturité de votre projet. 

En matière de levée de fonds pour une start-up, il existe plusieurs phases qui vont vous permettre de solliciter différents types d’investisseurs. Elles se décomposent de la façon suivante :

  • Pre-seed : capital entre les mains des associés fondateurs, de la famille et des amis ;
  • Seed : ouverture du capital à des business angel et des petits fonds d’amorçage. La phase de Seed permet généralement d’obtenir entre 250 000 et 800 000 € ;
  • Série A : cette levée de fonds, généralement comprise entre 800 000 et 3 000 000 €, auprès d’investisseurs en capital risque intervient une fois que l’entreprise a déterminé son business model à petite échelle et souhaite monter en puissance. Cette phase inclut également souvent l’entrée dans le capital des salariés de la première heure ;
  • Série B : ce troisième round permet de satisfaire les besoins en fonds de roulement indispensables à l’internationalisation des activités de l’entreprise ou à l’acquisition d’un concurrent. Les sommes investies varient entre 3 et 10 000 000 € ;
  • Introduction en bourse : phase ultime d’une start-up réussie, l’introduction en bourse permet aux actionnaires de monétiser leurs plus-values tout en apportant potentiellement des capitaux nouveaux pour parfaire le développement de l’entreprise. 

A l’aune de ces informations, vous allez pouvoir agir en start-upeur averti et constituer le dossier de financement qui correspond le mieux à vos besoins actuels. Pensez bien découper la phase à financer de manière pertinente et réaliste. Aux yeux des investisseurs professionnels, ce sera un gage de compétences et de professionnalisme de votre part.

valoriser son entreprise par le digital

Comment s’appuyer du digital pour valoriser et revendre mon entreprise

Après des années passées à développer l’activité de votre entreprise, vous avez décidé qu’il est temps de passer la main et de la vendre à un repreneur. En tant que chef d’entreprise averti, vous souhaitez naturellement maximiser votre ROI en obtenant le meilleur prix de vente possible.

Pour atteindre cet objectif et faire évoluer la perception de la valeur de votre société, vous devez développer une stratégie de valorisation de vos différents actifs physiques et numériques à moindre coût. 

Différentes solutions peu onéreuses existent pour mettre en avant la qualité de votre business, gommer ses points faibles et valoriser son capital marketing et commercial. Déployées conjointement, ces différentes techniques répondent aux différents besoins de votre acquéreur tout en améliorant la perception de votre marque par vos clients et en réduisant vos risques réputationnels et juridiques. 

Voici nos conseils pour valoriser et revendre votre entreprise à l’aide d’outils numériques, de techniques de mercatique en ligne et des bonnes pratiques de protection des consommateurs sur Internet. 

Rafraîchir les actifs digitaux de votre entreprise 

Dans le contexte concurrentiel actuel, la valeur d’une entreprise fluctue énormément, dans de nombreux secteurs d’activité, en fonction de l’état d’avancement de sa transformation digitale.

Pour éviter toute décote occasionnée par un site web obsolète ou mal optimisé, une mauvaise réputation en ligne, une présence sociale anémique ou des techniques de génération de leads inadaptés, un rafraîchissement de vos actifs digitaux s’impose. 

Mettre à jour votre site Internet

Pour donner une meilleure image de votre société en ligne, un lifting de votre site Internet peut s’avérer nécessaire. Étant donné le contexte, il s’agit de réaliser uniquement les investissements utiles aux corrections des défauts rédhibitoires qui pourraient grever la valorisation de votre marketing digital. Vous concentrez ainsi vos efforts financiers sur l’optimisation de l’expérience client sur les différents appareils, la mise à jour de votre catalogue produits et les bonnes pratiques en matière de référencement naturel. 

Être actif sur les réseaux sociaux

Posséder une communauté active et concernée sur les réseaux sociaux constitue une plus-value indéniable pour les investisseurs intéressés par le rachat de votre organisation. Si votre stratégie digitale des médias sociaux est encore embryonnaire, il est temps pour vous d’engager votre entreprise dans ce type de communication numérique et de construire dans les règles de l’Art une présence effective et constante sur la plateforme sociale la plus appropriée à votre secteur d’activité et votre positionnement. 

Déployer une stratégie de gestion de votre e-réputation

Au fil des années, les avis des consommateurs laissés sur des plateformes comme Google my Business, Yelp, TripAdvisor ou les Pages Jaunes ont un impact croissant sur l’activité des entreprises évaluées. Pour ne pas s’exposer aux effets indésirables de mauvais avis justifiés ou non, il est préférable de déployer une gestion proactive de votre réputation en ligne en consultant et en répondant rapidement aux avis reçus et en incitant vos clients satisfaits à s’exprimer sur les supports qui vous sont stratégiques.  

Opter pour une méthode d’automation de la relation client 

L’un des grands intérêts du digital réside dans la possibilité d’automatiser différents aspects de la relation client tout en élevant son niveau de qualité. En adoptant cet aspect de la transition numérique, vous libérez vos équipes commerciales et SAV de nombreuses tâches fastidieuses et chronophages pour qu’elles puissent se concentrer sur les besoins de vos clients et les moyens de les satisfaire. 

Assurer la conformité à la RGPD de vos pratiques marketing et commerciales 

La législation européenne sur la protection des données personnelles a très fortement renforcé les obligations d’information des consommateurs en matière de traitement des données. Même si votre activité est exclusivement B2B, de nombreuses dispositions de la loi RGPD s’appliquent à votre entreprise et nécessitent l’application de solutions adaptées à ce nouveau contexte réglementaire.

Avec un risque juridique pouvant représenter jusqu’à 4% du CA annuel, le règlement européen général sur la protection des données constitue une excellente opportunité pour mettre en conformité vos pratiques mercatiques et commerciales ainsi que le stockage de vos données clients, ce qui se révèle être un investissement rentable sur le court, le moyen et le long terme. 

Proposer les informations sur votre business dans une salle de données virtuelle

Également appelées “data room digitale”, les salles de données virtuelles sont des plateformes sécurisées de mise à disposition collaborative de l’ensemble des documents légaux, supports commerciaux et des contenus relatifs à une transaction, comme la vente d’une société par exemple. 

En proposant aux futurs acheteurs de votre organisation une solution digitale de valorisation qui référence toutes les informations comptables, de performances commerciales et de stratégie marketing, vous vous adaptez à leurs besoins tout en leur offrant une approche transparente et professionnelle de votre activité.  

Timeref data room
dataroom

Qu’est ce qu’une Data Room ?

Longtemps cantonnée aux opérations de fusion-acquisition, la « data room » voit son usage se généraliser lors de l’évaluation d’enjeux complexes. Le renforcement des obligations de due diligence a contribué à l’émergence d’offres en ligne de data room électroniques, sécurisées et accessibles qui permettent de partager ses données sensibles dans des conditions optimales. 

Dans cet article, nous vous présentons le concept et les principes fondamentaux d’une data room et comment utiliser cette technologie pour sécuriser la communication de vos documents confidentiels dans le cadre de différents projets.

Le concept de la data room électronique

Une data room électronique est une plateforme en ligne sécurisée où sont centralisées l’ensemble des informations sensibles, critiques ou confidentielles relatives à une transaction comme une levée de fonds, une fusion-acquisition ou un audit annuel. Les documents de cette base de données sont partagés en toute sécurité avec des utilisateurs habilités à les consulter. 

Cette solution sécurisée permet d’organiser le processus de due diligence transactionnel en assurant la mise à disposition aux utilisateurs autorisés de l’ensemble des fichiers relatifs à l’opération, le contrôle de leur accès et leur utilisation collaborative tout en assurant le suivi à tout moment des actions entreprises par chaque compte certifié. 

Grâce à une data room virtuelle, vous êtes en mesure de garantir le respect de la réglementation relative à la confidentialité des données de votre entreprise, d’assurer une meilleure gestion de vos risques et de protéger votre propriété intellectuelle. 

Quelles sont les fonctionnalités fondamentales d’une data room ?

La différence première entre une data room et les solutions généralistes de partage des documents réside dans la sécurisation de vos données et la traçabilité de l’utilisation qui en a été faite par les utilisateurs autorisés à les consulter. Les fonctionnalités fondamentales d’une data room virtuelle prennent naturellement en compte ces spécificités pour répondre à vos besoins de confidentialité.  

Un niveau exceptionnel de protection des données confidentielles

Une bonne data room électronique est avant tout une solution qui vous offre un niveau exceptionnel de protection de vos données sensibles. Pour vous assurer du respect de la confidentialité de vos projets sensibles, il est primordial d’être intransigeant sur les standards de sécurité déployés pour sécuriser les données de la data room. 

Assurez-vous notamment de l’utilisation d’une technologie de cryptage avancée à l’aide de la Blockchain et des mesures prises pour sécuriser les serveurs qui hébergent les données. Il est en outre recommandé de s’assurer que ces serveurs ne sont pas localisés dans un pays qui pose d’importantes incertitudes géopolitiques ou des risques juridiques occasionnés par un droit transnational trop large. 

Un contrôle d’accès aux documents différencié

Pour éviter que vos données confidentielles ne tombent entre de mauvaises mains, une data room digitale offre à ses administrateurs un contrôle total sur les droits d’accès aux documents. Les gestionnaires de votre base de données peuvent ainsi créer des profils différenciés selon le niveau d’habilitation de chaque personne autorisée à la data room et suivre avec précision leurs actions, leurs connexions et les documents qu’elles ont consulté.   

Une gestion avancée de vos données

Votre data room ne doit pas uniquement faciliter le processus de due diligence en offrant un accès 7/24 pendant une période donnée à vos données. Cet outil doit également vous permettre de manipuler facilement et rapidement les documents afin de repérer aisément la dernière version d’un document, de trouver l’ensemble des fichiers qui traitent d’un sujet ou de faire des traductions automatiques de pièces rédigées dans une autre langue. 

Quels sont les avantages d’une data room ?

En offrant à vos partenaires une gestion centralisée de l’ensemble des documents relatifs à la transaction considérée, votre data room électronique leur offre les avantages d’un espace centralisé, sécurisé et transparent. Leurs équipes peuvent ainsi gagner du temps en appliquant un workflow structuré à la consultation de milliers de documents mis à leur disposition dans le cadre du processus de due diligence. 

Vos données sensibles sont protégées, optimisées et monitorées afin de supprimer tout risque d’utilisations non autorisées ou de fuites. 

Une salle de données électronique vous assure enfin du strict respect de la période d’accès à la salle d’informations mise à la disposition de vos acquéreurs, actionnaires ou conseils. 

Quels sont les domaines d’application d’une data room ?

Le temps de la seule data room m&a (fusions & acquisitions) est révolu. Les salles d’informations virtuelles se sont émancipées pour devenir des supports d’information dans de nombreux domaines d’application comme : 

  • Fusion-acquisition
  • Levée de fonds
  • Transaction immobilière
  • Audit annuel
  • Relations CSE
  • Conseil d’administration


L’utilisation de cette technologie tend également à se généraliser dans certains secteurs sensibles particulièrement touchés par les fuites de données comme la sous-traitance militaire, les entreprises technologiques, l’industrie pharmaceutique, les starts up et la biotechnologie. Pour ces sociétés, le recours à ce type de plate-forme sécurisée permet de contrôler l’utilisation et le partage des données sensibles entre les membres de leurs équipes.

programme-incubation start euratchnologies

TimelyUp à Euratechnologies : en avant l’aventure

TimelyUp est fier d’avoir intégré récemment la nouvelle promotion du programme incubateur Start 10 d’Euratechnologies. Avec la proposition d’une solution technologique unique et innovante, TimelyUp a trouvé sa place parmi les 11 projets au sein de l’incubateur FALC ( FinTech, AssurTech, LegalTech et Cybersécurité ) de Lille.

Cette intégration va permettre d’accélérer considérablement son développement très prometteur. Le partage d’expériences et de talents va influencer positivement l’orientation du projet. Se trouver au cœur du réacteur à startup va donner une impulsion pour grandir vite et à l’international. Le réseau Euratechnologies sera une excellente opportunité de faire tester la solution par les starts up qui en font parties et de la faire connaître auprès d’entreprises pour lesquelles elle répondra à un réel besoin.

Un grand merci à Euratechnologies et aux partenaires métiers (finance, banque, assurance, juridique) qui ont vu en TimelyUp un fort potentiel de croissance et qui vont nous accompagner en nous donnant tous les conseils et soutien pour la réussite de ce projet.